SOMMAIRE
- Définition
- Taux d'effort et le taux maximum d'endettement
- Mode de calcul
- Limiter le taux d'effort
Ce qu'il faut retenir
Le taux d'effort mesure la part des revenus consacrée aux dépenses liées à la résidence principale, comme le loyer ou la mensualité de prêt.
Il indique la capacité financière d'une personne à supporter ses charges sans risquer des problèmes financiers.
Les banques l'utilisent pour évaluer la solvabilité des emprunteurs lors de l'octroi de prêts immobiliers.
Le taux d'effort ne doit généralement pas dépasser 33%, bien que le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) autorise jusqu'à 35% en tenant compte de l'assurance prêt.
Plusieurs solutions permettent de limiter son taux d'effort : renégocier son prêt, opter pour des crédits alternatifs, regrouper ses crédits, ou encore faire appel à un courtier immobilier.
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Le taux d'effort mesure la proportion des revenus d'un ménage consacrée aux dépenses liées à sa résidence principale, généralement sous la forme d'un loyer ou d'une mensualité de prêt selon les cas. Cet indicateur permet de connaître la santé financière du ménage et définit sa capacité à contracter un prêt immobilier. Ainsi, il est nécessaire de limiter son taux d'effort, et par extension de savoir comment le calculer.
Définition | Qu'est-ce que le taux d'effort ?
Le taux d'effort est un indicateur financier qui mesure la part du revenu d'une personne ou d'un ménage consacrée au remboursement de ses dettes ou de ses charges financières ; notamment liées à un prêt immobilier, un crédit à la consommation ou le loyer.
Il est exprimé en pourcentage et permet d'évaluer la capacité d'une personne à supporter ses charges financières sans mettre en péril sa stabilité financière. Un taux d'effort élevé peut indiquer un risque financier accru, tandis qu'un taux d'effort plus faible est généralement considéré comme favorable.
Les prêteurs et les institutions financières utilisent souvent le taux d'effort pour évaluer la solvabilité des emprunteurs. À titre d'exemple, dans le cadre d'un prêt immobilier, si le taux d'effort est trop élevé, un emprunteur pourrait avoir du mal à faire face aux paiements mensuels, même avec un taux immobilier attractif.
Le taux d'effort est calculé à partir du rapport entre les charges et les revenus :
- Pour le propriétaire : le taux d'effort tient compte des remboursements d'emprunt, de la taxe foncière et des charges de copropriété ;
- Pour le locataire : ce calcul tient compte des loyers et charges locatives, des dépenses d'eau et d'énergie.
Qu'est ce que le taux d'effort par rapport au loyer ?
Dans le cadre d'un logement, le taux d'effort correspond au montant maximal de loyer qui peut être assumé selon les ressources du locataire.
Le taux d'effort locataire ne doit pas dépasser les 33 %. En effet, pour que le reste à vivre soit suffisant, le loyer ne doit pas représenter plus d'un tiers des revenus du candidat.
Quel est le rapport entre le taux d'effort et le taux maximum d'endettement ?
Les banques et organismes de crédit utilisent le taux d'effort pour déterminer le taux maximal de remboursement des emprunteurs.
Le taux d'effort permet de calculer la proportion maximale du revenu de l'emprunteur qui peut être consacrée au remboursement du prêt. Pour déterminer la capacité d'emprunt d'un ménage, les prêteurs effectuent ce calcul en prenant en compte divers facteurs, tels que le montant du prêt, le taux d'intérêt, la durée du prêt, ainsi que le revenu et les dépenses de l'emprunteur.
Une fois ce calcul effectué, le reste à vivre sert de base pour l'octroi d'un emprunt. La marge doit être suffisante pour couvrir les dépenses quotidiennes.
Le taux d'effort s'avère plus précis que le taux d'endettement car il calcule précisément le reste à vivre, au lieu de simplement l'estimer.
Comment calculer son taux d'effort pour atteindre 33% ?
Pour le calculer, un certain nombre de dépenses et de revenus sont pris en compte.
Revenus | Dépenses |
---|---|
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Après avoir déduit les dépenses des revenus, le ménage connaît son reste à vivre ainsi que son taux d'effort. À partir de ces informations, il peut rechercher un logement correspondant à ses capacités financières ou souscrire un crédit immobilier.
Quel est le bon taux d'effort à ne pas dépasser ?
Les banques estiment en général que le taux d'effort ne doit pas dépasser 33 %.
Depuis le 27 janvier 2021, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) estime que ce taux d'effort peut aller jusqu'à 35 %, à condition de tenir compte des cotisations de l'assurance du prêt immobilier dans le calcul.
Comment limiter le taux d'effort ?
Pour améliorer son dossier emprunteur, les ménages peuvent utiliser plusieurs solutions pour contourner cette limite.
Renégocier son prêt immobilier
Le profil de l'emprunteur est pris en compte par les organismes bancaires qui se montrent plus tolérantes avec les primo-accédants. Préciser son projet immobilier permet d'obtenir des conditions préférentielles.
La renégociation du prêt permet de revoir le taux d'intérêt immobilier à la baisse. L'allongement de la durée de crédit peut être envisagée afin de diminuer la mensualité à rembourser et donc le taux d'effort.
Les alternatives aux crédits classiques
Pour l'achat du logement principal, le recours à un prêt à taux zéro est plus intéressant que le crédit immobilier classique. Avec un coût total moins conséquent, il permet de conserver un taux d'effort intéressant.
La souscription d'un prêt in fine permet de modifier son taux d'effort. Avec ce crédit immobilier, l'emprunteur ne rembourse que les intérêts pendant toute la durée du prêt. Le capital est remboursé en fin de prêt. Cette solution reste toutefois réservée aux ménages qui peuvent mettre en place un nantissement sur un contrat d'assurance-vie ou de capitalisation.
Regrouper ses crédits
Pour réduire le montant des mensualités de crédit, le recours à un regroupement de crédit constitue une excellente solution. Le remboursement anticipé peut également être envisagé si les pénalités prévues par la banque ne sont pas trop élevées.
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