SOMMAIRE
- Qu'est-ce que le DPE ?
- Comment améliorer son DPE avec un chauffage électrique ?
- Quels sont les financements disponibles ?
Ce qu'il faut retenir
À partir de 2025, les logements mal classés au DPE ne pourront plus être loués.
Le DPE évalue la performance énergétique des habitations et informe sur la consommation d'énergie.
Pour améliorer le DPE des logements chauffés à l'électricité, il existe six options.
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A partir du 1er janvier 2025, les appartements ou maison classés G au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) ne pourront plus être proposés à la location ( ). En 2028, ce sera au tour des habitations marquées F et en 2034, à celles étiquetées E.
Pour les propriétaires bailleurs, l’amélioration des logements vers plus de sobriété énergétique, notamment ceux équipés d’un chauffage électrique, est donc un enjeu majeur. BailFacile vous propose 6 solutions pour améliorer le DPE d’un logement.
Petit rappel : le DPE c’est quoi ?
Le Diagnostic de Performance Energétique, communément appelé DPE, s’apparente à la note énergétique d’un logement. Les meilleurs élèves obtiennent un A ou un B et les moins bons un F ou G, deux catégories considérées comme des « passoires thermiques ». Ce document informe sur la quantité d’énergie qui sera consommée et sur les émissions de gaz à effet de serre liées.
Le DPE est aujourd’hui obligatoire et opposable en cas de vente ou de location d’un bien à usage résidentiel. Le propriétaire est donc tenu de fournir ce diagnostic et engage sa responsabilité sur son contenu : le locataire ou l’acheteur du bien immobilier peut donc engager des poursuites le cas échéant.
Les objectifs du Diagnostic de Performance Energétique
Le DPE s’inscrit dans une démarche globale de réduction de l’impact environnement des logements et a pour buts :
- De classer et de repérer les habitats indécents et les passoires énergétiques (classées F ou G) ;
- D’inciter les propriétaires à faire des travaux pour réaliser des économies d’énergie ;
- D’informer les futurs locataires ou acquéreurs du niveau de consommation d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre (GES) que génère le logement et donc des coûts associés, ce qui facilite la comparaison entre plusieurs biens ;
- Et enfin, de collecter des données à l’échelle du pays pour fournir aux pouvoirs publics un état du bâti résidentiel et sur les besoins en rénovation énergétique.
Les critères de calcul du nouveau DPE (juillet 2021)
Le diagnostiqueur réalise une évaluation basée sur les principales données techniques du bâtiment, notamment son isolation, et sur 5 postes de consommation énergétique :
- Le système de chauffage ;
- La production d’eau chaude sanitaire (ECS) ;
- La climatisation ;
- L’éclairage ;
- Le fonctionnement des auxiliaires, notamment la ventilation.
Cette étude lui permet d’estimer le coût annuel d’énergie du logement, de fournir des recommandations pour maîtriser sa facture énergétique, ainsi que des travaux potentiels à réaliser pour améliorer durablement la performance énergétique et environnementale du bien.
Comment améliorer la classe énergétique d'un appartement équipé de radiateurs électriques ?
Même si un logement est chauffé à l’électricité, il existe des solutions pour augmenter sa performance énergétique… et cela ne concerne pas que le mode de chauffage.
1. Au préalable : réaliser un audit énergétique
Si ce n’est pas déjà fait, il est primordial de demander un audit énergétique (DPE) pour relever tous les points améliorables et la façon d’y parvenir : les travaux coûtent cher, mieux vaut bien les préparer.
Concrètement, le graphique présenté en page 2 du DPE montre les endroits où les déperditions de chaleur sont les plus importantes (toiture ou plafond, murs, portes et fenêtres, plancher bas, ventilation, etc.) et en page 3 se trouve la répartition des dépenses en pourcentages attribuées au chauffage, à l’eau chaude sanitaire, à l’éclairage, à la climatisation, etc. Toutes ces informations constituent la base de la réflexion à mener et permettent de fixer les priorités.
2. Effectuer des travaux d’isolation
Bien souvent, c’est le point faible à l’origine de la majorité des pertes thermiques d’un logement. Plus du tiers des déperditions totales d’un bâtiment concernent la toiture et les murs.
En premier lieu, lorsque c’est possible, il ne faut pas hésiter à ajouter une couche d’isolant dans les combles ou sous toiture.
Ensuite, qu’il s’agisse d’une maison ou d’un appartement, les murs qui donnent sur l’extérieur doivent être isolés. En maison, on pourra envisager une isolation par l’extérieur ; en appartement, la solution la plus fréquente, est de doubler les murs du côté intérieur. Quand on calcule, la perte de surface n’est pas énorme et on peut vite gagner une ou deux lettres sur le DPE. Cela suffit bien souvent à basculer une passoire thermique notée F ou G vers un logement étiqueté E ou mieux.
Enfin, le remplacement des menuiseries (portes et fenêtres) doit être étudié de près car, bien que populaire, l’efficacité sur le résultat du DPE est souvent limitée. La perte de chaleur par les ouvertures est importante lorsqu’on retrouve de grandes baies vitrées, mais souvent faible lorsque les fenêtres ne représentent pas une surface totale importante. Les préconisations du DPE permettront d’y voir pus clair.
3. Fioul, gaz, poêle à bois, pompe à chaleur… : faut-il changer ses radiateurs électriques ?
Le système de chauffage préféré du DPE est la pompe à chaleur (PAC) qui permet de capter les calories de l’air extérieur pour chauffer l’intérieur du logement. Avec ça, les dépenses d’énergie peuvent être réduites jusqu’à 60 % par rapport à un chauffage classique et la note du DPE remonte en flèche. Néanmoins, pour installer une PAC, il faut un jardin ou un balcon pour accueillir l’unité extérieure… pas toujours possible en appartement, et même en maison individuelle.
Autres pistes intéressantes : installer une chaudière à gaz à condensation qui offre de bonnes performances par rapport aux anciens modèles ou un poêle à bois de dernière génération, à condition qu’il soit bien dimensionné et bien placé dans le logement. A contrario, on oublie les chaudières au fioul.
Quel radiateur électrique pour améliorer le DPE ?
Comment faire si l’électricité est la seule option possible ? Pas de panique, il faut remplacer les vieux radiateurs par des modèles plus récents, à inertie et programmables, dotés idéalement de capteurs de présence, de capteurs de fenêtre ouverte, etc. Là encore, une installation bien dimensionnée offrira un meilleur rendement.
4. Adapter la production d’eau chaude
Lorsqu’il est indépendant, le système de production d’eau d’une habitation est un consommateur énergivore. Au bas du podium, on trouve le ballon d’eau chaude électrique (d’autant plus s’il est surdimensionné par rapport au nombre d’occupants). A l’inverse, le chauffe-eau solaire individuel ou le chauffe-eau thermodynamique obtiennent les meilleures notes, mais ne peuvent pas toujours être installés.
5. Améliorer la ventilation (VMC)
La bonne ventilation d’un logement est un paramètre important en matière de chauffage. En effet, on a tendance à vouloir calfeutrer chaque pièce d’un logement pour éviter les pertes de chaleur… pourtant, il est impératif d’installer un système de ventilation, quand c’est possible, pour lutter contre la condensation : chauffer un air humide demande plus d’énergie qu’un air sec ! La ventilation automatique à double flux est le meilleur système aujourd’hui.
Pour améliorer encore la note, on pourra coupler le système avec des capteurs d’hygrométrie ou de présence pour déclencher ou augmenter la ventilation aux moments opportuns.
6. N’oubliez pas l’éclairage
L’impact sur le DPE est moindre que les points précédents, mais l’éclairage ne doit pas être négligé, surtout si les ampoules sont d’anciennes générations. Les éclairages LED récents favorisent les économies d’énergie et ont une longue durée de vie.
Quels sont les financements disponibles des travaux pour l'amélioration du DPE ?
Le coût d’une rénovation totale ou partielle peut être conséquent. Et même si les économies sur le long terme permettent de rentabiliser l’investissement, les pouvoirs publics ont mis en place plusieurs aides pour soutenir les propriétaires, bailleurs ou non, à financer les travaux de rénovation énergétique. On trouve notamment :
- La prime CEE ;
- MaPrimeRénov’ ;
- L’éco-prêt à taux zéro ;
- Le chèque énergie ;
- La réduction de la TVA à 5,5 % ;
- Les aides locales.
Pour découvrir les dispositifs existants et tester son éligibilité, vous pouvez consulter le site
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