SOMMAIRE
- Pourquoi améliorer son DPE ?
- Comment obtient-on sa classe DPE ?
- Comment améliorer son DPE ?
- Quelles aides pour améliorer son DPE ?
- FAQ
Ce qu'il faut retenir
Le DPE évalue la consommation énergétique des logements et classe les logements de A à G selon leur performance énergétique.
Depuis 2021, des restrictions progressives visent à éliminer les logements énergivores, débutant par les classes F et G.
Des travaux d'isolation ciblés restent le moyen le plus efficace pour améliorer le DPE de son logement.
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Pour améliorer le diagnostic de performance énergétique (DPE) d'un logement individuel ou collectif, il est nécessaire de mettre en place des actions ciblées visant à réduire la consommation énergétique. Voici quelques conseils pour optimiser la performance énergétique de votre logement.
Pourquoi faut-il améliorer son DPE ?
Pour lutter contre les validité d'un DPE). Les passoires énergétiques (classes F et G du DPE) sont la cible prioritaire. Ils font progressivement l’objet de mesures de plus en plus restrictives suivant cette chronologie :
, le gouvernement a mis en place un calendrier précis pour inciter les propriétaires à améliorer le DPE de leur appartement (à ce sujet, découvrez la période de- Depuis le 1er janvier 2023, il est interdit de mettre en location des logements affichant une consommation énergétique supérieure à 450 kWh d'énergie finale par m² et par an, ce qui correspond aux logements les moins performants du classement G.
- À compter de 2025, l'interdiction s'étend à tous les logements classés G, sans nécessairement se limiter à ceux dépassant le seuil de 450 kWh/m²/an.
- À partir de 2028, les restrictions concerneront également les logements classés F.
- Et en 2034, ce sera au tour des logements classés E d'être visés par ces mesures restrictives.
Étant de donné l'interdiction de location progressive des logements les plus énergivores, un bon DPE est un gage de rentabilité sur le marché de l'immobilier. Améliorer les performances énergétiques d'un bien contribue ainsi à rehausser sa valeur.
Comment un logement obtient sa classe énergétique à l’issue d’un DPE ?
La classe à laquelle appartient le logement dépend à la fois de sa consommation énergétique et de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Ce tableau détaille les seuils instaurés pour déterminer la note DPE :
Classe énergétique | Seuils du DPE |
---|---|
A | Moins de 70 kWh/m²/an et de 6 kg CO2/m²/an |
B | De 70 à 110 kWh/m²/an et de 6 à 11 kg CO2/m²/an |
C | De 110 à 180 kWh/m²/an et de 11 à 30 kg CO2/m²/an |
D | De 180 à 250 kWh/m²/an et de 30 à 50 kg CO2/m²/an |
E | De 250 à 330 kWh/m²/an et de 50 à 70 kg CO2/m²/an |
F | De 330 à 420 kWh/m²/an et de 70 à 100 kg CO2/m²/an |
G | Plus de 420 kWh/m²/an et plus de 100 kg CO2/m²/an |
Comment améliorer la classe énergétique du DPE de sa maison ou de son appartement ?
Réaliser un DPE suivi d'une étude thermographique
Bien qu'un DPE ait une validité de 10 ans, les performances énergétiques d'une habitation peuvent décliner pendant cette même période. Un nouveau DPE permet de connaître la classe énergétique de son bien et de savoir s'il est concerné par l'interdiction de location dès 2025.
Un mauvais DPE (classe F ou G) cache souvent des problèmes d'isolation majeurs. Une étude thermographique donne les moyens d'évaluer l'étendue des fuites thermiques et de localiser les zones touchées. Les informations recueillies serviront à entrevoir les aménagements à réaliser et à estimer le coût des travaux.
Réaliser des travaux d’isolation
Les travaux d'isolation sont un passage obligé pour améliorer son DPE. Les déperditions de chaleur sont la première cause d'une consommation énergétique élevée.
Dans un logement construits avant 1974, l’Ademe, estime que :
- 25 à 30% des pertes énergétiques s’opèrent par la toiture ;
- 20 à 25% par les murs ;
- 10 à 15% fenêtres et baies-vitrées ;
- 7 à 10% de pertes pour les planchers bas.
Changer le système de chauffage et de production d’eau chaude
D'énormes progrès ont été réalisés dans la fabrication de systèmes de chauffage et de ballons d'eau chaude au cours de cette dernière décennie. Les fabricants ont amélioré l'efficacité énergétique de ces équipements. Désormais, les particuliers trouvent sur le marché des chaudières et des chauffe-eaux peu gourmands en énergie.
Si les installations datent donc de plus d'une dizaine d'années, mieux vaut envisager leur remplacement. Les systèmes de chauffage modernes sont de véritables bijoux de technologie permettant par exemple de suivre leur consommation en énergie en temps réel.
Réduire la consommation d'énergie en changeant l'électroménager
Pour réduire sa consommation d'énergie, il est conseillé de changer les équipements ménagers trop vieux et de mauvaise classe énergétique. Il faut également choisir des appareils électroménagers économes en énergie en recherchant les labels énergétiques (A+++, A++, A+). Il est important aussi d’avoir les bons gestes au quotidien en éteignant les appareils électroniques lorsqu'ils ne sont pas utilisés pour éviter la consommation d'énergie en veille.
Vérifier le système de ventilation
Avoir une ventilation adaptée afin d'éviter les problèmes d'humidité tout en réduisant les pertes de chaleur. Un air humide est plus difficile à chauffer et entraîne une surconsommation énergétique. Un système de ventilation double flux peut être une option efficace. Ce système récupère la chaleur de l'air extrait plutôt que de la laisser s'échapper à l’extérieur.
Changer l’éclairage si nécessaire
Remplacer les ampoules traditionnelles par des ampoules LED. Elles consomment moins d'énergie et ont une durée de vie plus longue.

Quelles aides sont disponibles pour améliorer la performance énergétique d’un logement ?
En France, il existe plusieurs aides financières destinées à encourager les propriétaires à améliorer la performance énergétique de leur logement. Par conséquent, avant de se lancer dans des travaux, il faut vérifier son éligibilité auprès des organismes. Ces aides peuvent contribuer à financer des travaux de rénovation visant à réduire la consommation énergétique et à améliorer le confort thermique. Voici les principales aides possibles :
MaPrimeRénov’
MaPrimeRénov' est une aide de l'État destinée à soutenir financièrement les propriétaires pour la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Le montant de la prime dépend des revenus du foyer, du type de travaux et de la performance énergétique visée.
Depuis 2024, l’aide se décline en trois volets : MaPrimeRénov’, MaPrimeRénov’ Parcours accompagné et MaPrimeRénov’ Copropriété.
Lancée le 1er janvier 2020, MaPrimeRénov' remplace le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) et les aides de l’Agence nationale de l’Habitat (Anah) pour les rénovations énergétiques .
L’éco-prêt à taux zéro (ou éco-PTZ)
L'Éco-PTZ permet de bénéficier d'un prêt sans intérêts d'emprunt pour financer des travaux de rénovation énergétique. Il est accessible sans conditions de ressources et peut être complémentaire à d'autres aides (certaines banques proposent de cumuler l'éco-PTZ et MaPrimeRénov' pour financer le reste à charge de vos travaux pour lesquels vous avez obtenu MaPrimeRénov'.
Les certificats d'économie d'énergie (CEE)
Les CEE sont des certificats délivrés par les fournisseurs d'énergie pour encourager la réalisation de travaux de rénovation énergétique. Il existe, le coup de pouce chauffage pour financer l’installation de systèmes de chauffage performants et moins polluants.
La TVA à 5,5 %
Certains travaux de rénovation énergétique bénéficient d'une TVA réduite à 5,5 % au lieu de 20 %. Ce taux réduit s'applique à une gamme variée de travaux, y compris l'isolation, l'installation de systèmes de chauffage utilisant des énergies renouvelables, et d'autres mesures visant à réduire la consommation énergétique des bâtiments.
Pour être éligible à ce taux préférentiel, le logement concerné par les travaux doit être achevé depuis plus de deux ans, assurant ainsi que l'incitation est ciblée vers l'amélioration des bâtiments existants plutôt que vers des constructions neuves.

FAQ
Comment améliorer le DPE d'un appartement en copropriété ?
Améliorer le DPE d'un appartement en copropriété sera plus complexe que pour une maison individuelle. L'accord de copropriété empêche la réalisation de certains travaux et notamment ceux qui touchent aux façades. Les projets d'aménagements touchant aux parties communes doivent être votés en Assemblée Générale. Le copropriétaire devra donc se contenter de travaux d'isolation par l'intérieur. Il peut également remplacer la chaudière, si l'appartement n'est pas relié au chauffage central.
Quels travaux pour passer d'un logement de classe G à D ?
Dans la majorité des cas, les logements de classe G correspondent à des habitations bâties il y a plus d'une vingtaine d'années. Pour améliorer leur performance énergétique, il faudra réaliser d'importants travaux d'isolation qui peuvent toucher la toiture, les combles, les murs ou encore les planchers-bas. Mettre en place des menuiseries munies de rupteurs thermiques est également vivement conseillé. Le propriétaire doit également songer au remplacement de tous les équipements vétustes.
Quel type de chauffage pour améliorer son DPE ?
Le type de chauffage importe peu. Améliorer le DPE d'un logement équipé d'un chauffage électrique sera aussi ardu qu'améliorer les performances énergétiques d'un autre logement muni d'une chaudière à gaz. Le principe de fonctionnement de l'équipement installé et le type d'énergie n'auront que peu d'incidence. Le propriétaire doit s'attarder sur l'étiquette énergie de l'appareil. Une chaudière de classe A sera moins énergivore qu'une pompe à chaleur de classe G par exemple.
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