SOMMAIRE
- Intérêts
- Rappel sur la succession
- Atouts de la SCI
- Faire les bons choix
- FAQ
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La SCI (Société Civile Immobilière) est un dispositif particulièrement efficace pour optimiser le patrimoine immobilier. Elle s’avère notamment utile en cas de succession : réduction des coûts, simplification des démarches, protection du conjoint… Les avantages sont multiples !
En quoi la SCI est-elle intéressante pour les successions ?
La Société Civile Immobilière est une forme de société dédiée à l'acquisition et la gestion d'un patrimoine immobilier.
La SCI est une société civile et non commerciale. Il s'agit en effet avant tout d'un outil patrimonial. Le bien immobilier n'appartient pas directement aux associés mais à la société, personne morale.
Comment créer une SCI ? Il faut être 2 associés minimum (SCI personne morale ou physique) . Il peut s'agir, par exemple, de membres d'une même famille ou d'amis souhaitant acquérir un bien immobilier à plusieurs.
Au moment de créer une SCI, chaque associé apporte une contribution financière (apport). Il devient alors propriétaire de parts sociales dont le nombre est proportionnel à son apport dans la société.
Exemple : 3 amis décident de créer une SCI. Chacun réalise un apport en numéraire de 10 000€.
La société sera alors créée avec un capital de 30 000 €.
S'ils décident de fixer la valeur de chaque part à 100 €, chacun des associés détiendra 100 parts de la SCI.
Focus sur la SCI familiale
Il existe plusieurs types de SCI : SCI familiale permet de détenir des biens en commun au sein du cercle familial en vue notamment de leur transmission.
, , de construction, etc. LaVous pouvez par exemple créer une SCI avec vos enfants afin qu'ils détiennent des parts de la SCI représentative de votre résidence principale. Vous pouvez également acheter une maison de vacances avec vos cousins par l'intermédiaire d'une SCI. Ce dispositif fonctionne pour les personnes ayant des liens de parenté ou d'alliance.
Si vous vous demandez quelles sont les raisons qui peuvent vous amener à créer une SCI familiale, en voici les principales :
- Effectuer un placement intéressant en limitant les frais ( ) ;
- Anticiper la transmission de votre patrimoine (SCI et donation déguisée) ;
- Faciliter la gestion du bien pour vos héritiers (SCI pour déshériter) ;
- Protéger le concubin survivant lors d'une succession.
Quelques rappels sur la succession
Le
est encadré par des règles strictes et protectrices prévues par le Code civil, notamment :- Les descendants directs constituent les héritiers de premier ordre ;
- Après avoir déduit la part revenant au conjoint, la totalité du patrimoine du défunt est partagée à parts égales entre les enfants (ou entre les petits-enfants, si les enfants sont décédés) ;
- Un concubin ou un partenaire de PACS n'a aucun droit sur l'héritage, contrairement à un conjoint marié, sauf en cas de testament ou donation.
En l'absence de SCI, trois problèmes majeurs se posent alors :
- L'indivision : les héritiers deviennent propriétaires indivis des biens immobiliers du parent défunt. La gestion peut alors s'avérer difficile en cas de désaccords. Notamment, le Code civil prévoit que nul n’est tenu de rester dans l’indivision. Cela signifie qu’un seul héritier peut par exemple contraindre tous les autres à vendre une maison de famille reçue en héritage. Découvrez notre articlé dédié : SCI ou Indivision ;
- Les droits de succession élevés : ils peuvent représenter jusqu'à 60% de la valeur du patrimoine après abattement.
- Le partenaire de PACS ou le concubin est désavantagé : s'il n'est pas propriétaire des biens immobiliers, il ne reçoit alors aucun héritage, sauf donation ou disposition testamentaire prévues avant le décès. S’il est propriétaire d’une partie du patrimoine familial, il se retrouve en indivision, au même titre que les enfants du défunt.
La SCI constitue alors une solution pour pallier ces problèmes.
Les atouts de la SCI lors d'une succession
L'un des principaux avantages de la SCI est de faciliter la transmission du patrimoine immobilier.
Ce processus est en effet plutôt complexe, engendre des droits de succession et peut par ailleurs créer des tensions entre les différents héritiers quant au sort du patrimoine immobilier. La SCI familiale permet de simplifier le transfert de ce dernier aux ayants droits.
Réduction de la fiscalité et des droits de succession
Le montant des
lors d’une succession est prévu dans un barème et dépend du montant de l’actif net transmis et du degré de parenté avec le défunt. Ainsi, les droits sont dus après déduction d'un abattement. Pour les enfants, par exemple, l’abattement est de l'ordre de 100 000 €.Dans le cadre d'une SCI, les parents ou grands-parents ont la possibilité de céder progressivement leurs parts sociales. Cela permet d'éviter aux héritiers d’avoir à payer les droits de succession en une seule fois.
En tant que parents, vous pouvez ainsi faire une donation de parts sociales à vos enfants. Ces donations donnent droit à l’abattement applicable aux
.Vous pouvez ainsi donner jusqu’à 100 000€ de parts sociales à chacun de vos enfants tous les 15 ans. Ces donations échapperont aux droits de succession.
Si vous souhaitez faire une donation de parts sociales à vos petits-enfants, le montant du don sera limité à 31 865€ par grand-parent et par enfant tous les 15 ans.
Vous pouvez par ailleurs effectuer ce que l’on appelle un démembrement de propriété. Vous donnez la nue-propriété des parts sociales de la SCI à vos enfants et conservez l’usufruit. Les droits seront réduits car ils seront assis sur la valeur de la nue-propriété des parts et non sur la valeur totale du bien (pleine propriété). Cela vous permet de conserver la jouissance du patrimoine détenu par la SCI. Vos enfants récupéreront vos parts sociales et donc le bien suite à votre décès hors droits de succession.
Limiter les situations de blocages dues au principe d'indivision
Au cours d'une succession, l'indivision est une situation qui peut vite s'avérer problématique. Les héritiers peuvent, par exemple, être en désaccord sur le prix de vente du bien ou encore sur le principe même de vendre. Le co-indivisaire souhaitant quitter l'indivisaire peut obliger les autres à vendre le bien familial.
La SCI familiale permet alors de contourner ces problèmes, et notamment d'éviter la dilapidation du patrimoine. En effet, au sein de la société, les décisions doivent être prises collectivement, lors d'une assemblée générale. Par ailleurs, chaque associé a la possibilité de vendre ses parts aux autres membres s'il ne souhaite plus faire partie de la SCI familiale.
Le nombre de voix de chaque associé est proportionnel à la quote-part détenue par ce dernier dans le capital de la société. Certains garde-fous sont à prévoir dans les statuts et notamment prévoir :
- Des règles de transmission des parts en cas de décès adaptées ;
- Des règles de vote protectrices pour vos enfants, par exemple l’unanimité si vous souhaitez éviter qu’un héritier devenu associé impose sa décision aux autres ;
- Une clause d’agrément adaptée en cas de cession des parts (pour éviter de se retrouver avec un tiers non désiré dans la société).
La protection du concubin survivant
Suite à un décès, le concubin survivant (non marié, ni pacsé) ne bénéficie d'aucune protection juridique. Il n'est pas inscrit sur la liste des héritiers, à moins qu'un testament ne le mentionne clairement.
La création d'une SCI peut donc permettre de protéger le concubin, notamment à travers le démembrement croisé des parts sociales. Ce mécanisme permet à chaque concubin de posséder la moitié des parts sociales en usufruit et l'autre moitié en nue-propriété, et inversement.
Suite à un décès, le concubin survivant va alors obtenir 50% des parts en usufruit et 50% en pleine propriété. Il pourra ainsi conserver le logement et y habiter en toute légalité, sans avoir à payer de droits de succession.
La SCI, faire les bons choix pour faciliter la succession
Vous l'avez compris : la création d'une SCI peut apporter de nombreux avantages lors d'une succession, à condition de faire les bons choix.
En premier lieu, cédez une partie de vos parts à vos héritiers de votre vivant, afin de leur éviter de payer les droits de succession.
Le plus simple est de leur faire don de la nue-propriété de vos parts : vous conservez ainsi l'usufruit, qui leur sera transmis suite à votre décès.
Si vous vivez en concubinage, pensez également à mettre en place un démembrement croisé de vos parts sociales : vous vous protégerez ainsi mutuellement.
Vous souhaitez en savoir plus ? Alors, contactez-nous sans attendre ! Nous vous aiderons à gérer votre SCI en toute simplicité, pour vous assurer un avenir tranquille.
FAQ
Quels sont les avantages fiscaux de la SCI familiale en cas de succession ?
La SCI familiale constituée entre membres d'une même famille permet de transmettre un patrimoine dans un cadre fiscal intéressant. Vous pouvez par exemple anticiper la succession en donnant de votre vivant des parts sociales en nue-propriété à vos enfants tout en conservant l'usufruit (droit de jouir d'une maison de famille par exemple). A votre décès, la réunion de la nue-propriété et de l'usufruit n'entraînera pas de droits de mutation supplémentaires.
Comment se passe une succession avec une SCI ?
Dans le cadre d'une succession en SCI, les parts sociales sont transmises et non le bien immobilier. Il est possible de réduire les droits de mutation, notamment en réalisant des donations des parts sociales à vos enfants de votre vivant. La SCI perdure, ce qui permet de pérenniser un patrimoine familiale.
C'est quoi une SCI familiale ?
Une SCI familiale est une société civile immobilière constituée entre membres d'une même famille, que ce soit par les liens du sang (frère et sœur) ou par alliance (belle-sœur, etc.).
Comment fonctionne une SCI familiale ?
Une SCI familiale fonctionne de la même façon qu'une SCI classique soumise à l'impôt sur le revenu. La société doit comprendre au moins 2 associés, avoir des statuts, une activité civile, etc. La SCI familiale est soumise au régime de la transparence fiscale (résultat imposé entre les mains des associés).
Faut-il choisir de créer une SCI familiale ou une SCI classique ?
Tout dépend de votre situation et de vos objectifs. Avec une SCI classique, vus devez trouver au moins un associé qu'il s'agisse d'une personne de votre famille, d'un ami ou d'un partenaire économique. Une SCI familiale vous permet quant à elle de développer et gérer un patrimoine immobilier comme une maison de famille. Vous pouvez par exemple créer une SCI familiale avec vos enfants ou d'autres membres de votre famille. La transmission du patrimoine sera notamment facilitée.
Pourquoi créer une SCI ?
Les Sociétés Civiles Immobilières peuvent être créées avec différents objectifs :
- Réaliser un investissement immobilier ;
- Acquérir une résidence principale ;
- Acheter un bien immobilier à plusieurs (résidence secondaire par exemple) ;
- Répondre à une problématique de succession.
Quelles sont les différences entre une SCI classique et une SCI familiale ?
Les règles de la SCI familiale sont similaires à la SCI classique. Il doit par exemple y avoir au moins 2 associés. La principale différence concerne la qualité des associés : dans une SCI, ils appartiennent à une même famille (lien de parenté ou d'alliance). La création de ce statut est en général utilisée pour gérer un patrimoine familial déjà existant.
Quelle est la durée du bail en SCI ?
Dans le cadre d'une Société Civile Immobilière (SCI), la durée minimale du bail pour un logement est de 3 ans si le locataire est une personne physique, et de 6 ans si le locataire est une personne morale (entreprise).
Sources
- Service-public.fr - Quelles sont les règles pour hériter ?
- Impôt.gouv.fr - COMMENT DOIS-JE CALCULER LES DROITS DE SUCCESSION ?
- Impôt.gouv.fr - QUE PUIS-JE DONNER À MES ENFANTS, PETITS-ENFANTS SANS AVOIR À PAYER DE DROITS ?
- Notairesdugrandparis.fr - Concubins : intérêt du démembrement croise de parts sociales d’une SCI
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